Notions de Gestalt

Article 3

Définition de la Gestalt en S.G.M.

Dans la théorie de la gestalt, la nature est évoquée comme une force très puissante et autorégulée et il est postulé qu’il faut coopérer avec cette nature plutôt que chercher à la dominer. La psychologie désigne l’étude des phénomènes de contact qui relient l’organisme et l’environnement.

Le mot « gestalt » repris de la gestalt psychologie du début de siècle, désigne une forme, une structure, une configuration signifiante. Une figure qui s’organise sur un fond.

La gestalt-thérapie met l’accent sur la conscience de ce qui se passe dans l’instant présent aux niveaux corporel, affectif et mental.

Cette expérience est appelée « l’ici et maintenant ». La gestalt postule que cette expérience contient aussi le souvenir, les expériences antérieures, les fantasmes, les situations inachevées, les anticipations et les projets.

Le processus psychothérapeutique se centre sur la prise de conscience de la manière dont le sujet peut distordre cette expérience, ignorer ou refuser ses besoins ou désirs. Cette prise de conscience permettrait de vivre de nouvelles expériences de contact. Cette thérapie a recours à la mise en action du corps, qui permet d’explorer et d’énergétiser l’expérience en cours et de créer les conditions favorables au développement, à l’intégration et à l’unification de la personne.

Ma formation : suite à un stage au cours du Teacher Training de niveau 2 avec le Dr. Gerald Kogan, psychologue, élève de Fritz Perls, Virginia Satir et Carl Rogers*, je l’ai poursuivie au fil des années par la pratique du SGM.

La Gestalt-thérapie préconisait le massage

« Inspiré par la Gestalt-thérapie, le Sensitive Gestalt Massage® (SGM) permet, par des gestes précis, de laisser monter des émotions qui sont ensuite verbalisées pour dénouer les blocages physiques et énergétiques » Nym Jîne Weyl.

Notions de Gestalt

  • d’origine allemande, le verbe « Gestalten » veut dire « mettre en forme », « donner une structure qui a du sens »;
  • est une approche issue du courant Humaniste, mise au point par Fritz Perls vers 1950 qui met l’accent sur le développement de la conscience de soi dans le présent. Elle se présente tout autant comme une psychothérapie qu’un « art de vivre », une philosophie de la vie, une façon d’envisager les rapports de la personne vivante avec le monde, les autres, l’environnement;
  • insiste sur la prise de conscience du moment présent, de « l’ici et maintenant ». Elle redonne au ressenti émotionnel, trop souvent dédaigné dans la culture occidentale, un droit de cité, lui rend ses lettres de noblesse. Elle favorise l’unification de la personne en promouvant et intégrant les valeurs des sens, du cœur, de l’intelligence, de la communauté, de l’Esprit;
  • rend possible un contact vrai avec les autres, permet de s’ajuster à l’environnement de façon créative, facilite la prise de conscience des automatismes internes qui nous amènent habituellement à des comportements stéréotypés, répétitifs, sans authenticité;
  • souligne le comment de nos blocages, montre comment nos besoins, au lieu d’être satisfaits, sont interrompus dans leur déroulement, comment nous sommes inhibés, comment nous fuyons, comment nous entretenons de façon entêtée nos illusions;
  • éclaire –mais ne cherche pas seulement à clarifier-, la source de nos maux. Elle a surtout pour but de nous aider à faire l’expérience d’ébauches de solutions. A cette prise de conscience des causes de nos difficultés, elle adjoint une force d’une efficacité majeure : elle nous fait « sentir comment » nous nous mutilons… et cela nous pousse à changer.
Bibliographie
  • « La Gestalt, l’art du contact » de Serge Ginger, coll. Marabout et
  •  « Your body works » du Dr. Gerald Kogan
  • « Vouloir sa vie » de Gonzague Masquelier, Retz.
  • « D’une conception de l’existence à une vision de la thérapie » Revue Gestalt (SFG n°17 – décembre 1999) de Marie Laure Gassin